Suite et fin de mon périple à Séoul, en Corée du Sud, à travers mes clichés gourmands et parfois délirants…
Jour 11 : Enfin un restaurant végétarien à Séoul ! Et s’il m’est impossible de me souvenir du nom de l’établissement, il m’est en revanche possible de vous dire à quel point nous nous sommes régalés dans ce petit endroit caché dans le quartier d’Insadong. Nous avons goûté aux gyoza aux légumes, véritables petites merveilles gustatives, puis nous avons partagé un ragoût de tofu avec plusieurs petites assiettes gourmandes de simili-carnés et de légumes coréens. Un vrai moment de plaisir gastronomique !
Après notre repas, nous sommes allés dans un salon de thé traditionnel pour découvrir des saveurs inédites et nous n’avons pas été deçus ! Mon cobaye-photographe a opté pour un délicieux thé glacés aux abricots japonais et pour ma part, j’ai dégusté un formidable thé glacé à la courge et aux grains de riz soufflés. Une découverte rafraichissante et dépaysante à la fois !
Jour 12 : En tant que férus de randonnée, nous nous étions promis de quitter la capitale le temps d’une journée pour partir crapahuter dans l’un des nombreux parcs naturels que compte la Corée du Sud. Et après une randonnée de plusieurs sur le mont Bukhansan, nous sommes rentrés fourbus, avec une envie dingue de glace pour nous réconforter ! Et si les italiens sont champions du monde de crème glacée, ce n’est absolument pas le cas des coréens qui vous servent du bingsu : une préparation à base de glaçons au lait pilés, accompagnés ici d’une garniture de cacao amer en poudre, de chantilly inspide à 0% et de brownies au chocolat sans sucre.
De quoi vous laisser vous faire votre propre idée du pouvoir rafraichissant et gourmand de ce dessert vraiment très étrange…
Heureusement pour nous, nous avons pu nous rassasier les papilles en découvrant un autre produit original, et extrê
mement bien pensé : l’oeuf fumé ! Vendu à la pièce dans les superettes du centre-ville, cet oeuf dur à la coquille brun foncé qui s’écale de la même manière qu’un oeuf traditionnel, n’est pas blanc à l’intérieur mais plutôt beige et dégage un délicieux goût de fumée. De quoi mettre un peu de pep’s dans une salade composée classique !
Jour 13:
Désireux de goûter à de nouveaux plats coréens, nous avons poussé la porte d’un petit restaurant tout près du marché de Gwadjang, intrigués par une photo extérieure d’un saladier rempli de bouillon et de petites boules rondes et blanches. Curieux, mon cobaye-photographe a donc opté pour cette drôle de suggestion, sans se douter qu’il s’agissait en réalité de « raviolis » de viande de porc, façonnés en une forme inédite, avec de la farine de riz. Pour ma part, j’ai opté pour un bibimbap traditionnel, surmonté de délicieux « pétales » d’algues, donnant au plat un fabuleux goût iodé.
Le soir même, nous avons : découvert de drôles de chips tortillas recouvertes de sauce guacamole, goûté à des nouilles en sachet avec une sauce sucrée-salée à la pomme et terminé par des biscuits fourrés à la myrtille. De quoi satisfaire notre gourmande curiosité d’européens férus de bluff culinaire !
Jour 14 : C’est avec une immense joie que nous avions répondu favorablement à l’invitation du chef Frédér
ic Eyrier, suite à notre déjeuner chez Pierre Gagnaire. Visiter les coulisses d’un établissement de ce standing lorsqu’on est passionnée de cuisine, c’est un peu comme aller à Disneyland lorsqu’on est gamin ! Goûter à des produits validés par un grand monsieur, assister à la mise en place d’une brigade compétente et qualifiée, entendre le « oui chef! », sentir les effluves des plats et vouloir goûter à tout… Sans doute l’un des meilleurs moments gourmands de ma vie de bloggeuse culinaire !
A l’issue de notre visite des cuisines de Pierre Gagnaire, nous avions vraiment, mais alors vraiment très faim ! Et si nos estomacs avaient très envie d’une bonne nourriture travaillée, nous avons pourtant atterri dans une sorte de fast-food coréen où nous avons « ingurgité » deux trucs aussi vilains physiquement que mauvais gustativement : une omelette garnie de riz et recouverte de sauce barbecue, et un cordon-bleu dans lequel la viande était remplacée par une purée de patate douce, servi avec du riz blanc et recouverte également de cette affreuse sauce barbecue grasse, sucrée, salée et surtout hyper-industrielle !
Jour 15 : C’est à vous que j’ai pensé en me baladant tout près de l’Assemblée Nationale de Séoul à la vue de cette drôle de sculpture représentant tous les fruits et légumes produits et consommés en Corée du Sud. Une gigantesque oeuvre d’art contemporain qui m’a ravie et m’a surtout creusé l’estomac après une longue promenade le long du fleuve Han…
A l’heure du déjeuner, nous nous sommes retrouvés dans un centre commercial et, affamés, avons décidé de nou
s attabler dans un restaurant au concept original, et proposant diverses cuisines du monde pour une même salle à manger. Sur le principe d’une cafeteria, mon cobaye-photographe s’est rendu au stand coréen pour un bibimbap traditionnel, tandis que moi-même, j’ai opté pour une pizza courge, gorgonzola et miel ! Une drôle d’association sucrée-salée intéressante à retenir…
Jour 16 : A l’occasion de notre dernier jour sur le territoire coréen, nous avions envie de terminer par notre cou
p de coeur culinaire : les rouleaux coréens. Ces imitations de makis japonais se trouvent dans toutes les supérettes et sont très pratiques pour les pique-nique en extérieur. Pour ma part, j’ai englouti mon dernier bibimbap, très fière d’avoir appris en moins de deux semaines (!) à manger avec des baguettes comme une vraie gourmande asiatique !
De retour au salon de thé traditionnel dans lequel nous avions posé nos derrières quelques jours auparavant, nous avons opté pour un thé glacé à la jujube et un thé glacé au lait et au tarot. Si le premier rappelait assez la saveur du pruneau, le second en revanche m’a permis de découvrir le tarot, cette drôle de racine que l’on ne consomme pas en France et qui ressemble gustativement un petit peu à la patate douce en plus doux… Un pur délice à boire à volonté !
Bon, allez, je vous épargne la photo de notre repas dans l’avion (!) et vous remercie d’avoir pris le temps de vous intéresser à la gastronomie coréenne, totalement adaptable à un régime végétarien, même si parfois, il est plutôt difficile de mimer le « je-ne-mange-pas-d’animaux- » quand on ne parle pas la langue du pays !
A l’année prochaine pour un nouveau « Un lieu, une gastronomie »…
C’est vraiment génial de nous partager tes vacances 😉 j’adore